dimanche 21 février 2010

Torchlight, le test

 


Fate 2, Mythos’revival, et Diablo 2.5...

Torchlight, le hack'n slash de Runic Games, est distribué depuis le 27 octobre 2009. Runic Games n'est pas novice dans le genre : on y trouve par exemple Travis Baldree et son équipe (Fate), Erich Schaefer, Max Schaefer, et Matt Ueleman de chez Blizzard (Diablo I et II), et d’anciens développeurs de chez Flagship Studios (Hellgate London, Mythos). Alors, avons-nous là un énième produit médiocre, un jeu-apéro sympa pour attendre Diablo III, ou enfin un bon hack à se mettre sous la dent ?



Présentation

L’histoire

Torchlight est une ville minière, où on trouve une pierre mystérieuse appelée "Ember". Très convoitée, elle a le don d’enchanter ou de corrompre les choses et les individus. Notre héros devra s’enfoncer dans les profondeurs de la montagne - qui contient les vestiges d’anciennes civilisations -, combattre de nombreux monstres, et enquêter sur les effets de l’Ember.

Un jeu solo

Pour faire gagner du temps à un certain type de public, autant l’annoncer directement : Torchlight est un jeu 100% solo. Pas de multijoueur, pas de mode LAN, rien. Les développeurs ont voulu distribuer un jeu solo avant tout, sûrement pour rassurer une bonne partie de leur équipe qui a vu le projet "Mythos" couler en même temps que Flagship Studios, mais aussi pour glaner un peu d’argent et appuyer la future sortie du MMO. Car oui, Torchlight sortira plus tard en version multijoueur, et ce sera cette fois Perfect World qui s’en occupera. C’est d’ailleurs rassurant, car ils sont plutôt expérimentés dans le genre : ils ont déjà distribués Perfect World International, Ether Saga Online, et Jade Dynasty, trois "free-to-play". Nous n’avons pour le moment aucune date de sortie précise en ce qui concerne ce Torchlight MMO.



Shakespeare et les mods

Au détriment des anglophobes, Torchlight est un hack’n slash seulement disponible en langue anglaise. Du moins, pour le moment, car l’un des points forts du jeu c’est qu’il est entièrement modifiable. Déjà de nombreux mods voient le jour sur les forums officiels du jeu. On peut en trouver la liste sur le site "Ultimate Modlist Page". A noter qu’il existe même un travail de traduction FR nommé "Transmod", commencé par des bénévoles sur MediaWiki. Les développeurs ont enfoncé le clou en offrant à la communauté TorchED, un éditeur de niveaux. Voilà de quoi occuper les fans, et assurer par la même occasion une bonne durée de vie à Torchlight.



Le contenu

Pour faire simple, Torchlight aurait pu s’appeler Fate 2, tellement les bases du jeu et le gameplay sont similaires. En sachant que Fate avait beaucoup emprunté à Diablo, on peut se dire qu’il manque d’originalité... Mais il ne me semble pas que les fans du genre réclament à corps et à cris des nouveautés innovantes et une totale créativité. J’ai même plutôt l’impression que la majeure partie du public attend tout simplement un jeu de l’intensité de Diablo II, mais avec des graphismes plus aux goûts du jour. Voyons tout de même de quoi il en retourne :

La "base" du jeu :

- Trois classes de personnage : Destroyer (guerrier), Alchemist (mage), Vanquisher (archer).
- Trois arbres de compétences pour chaque classe.
- Quatre modes de difficulté : facile, normal, hard, very hard.
- Une option "hardcore" (si vous mourrez, c’est définitif).
- Des niveaux générés aléatoirement.
- Pas d’autolevelling des monstres.
- Sept décors différents.

Le village :

- Un donjon lié à une quête principale et plusieurs quêtes secondaires.
- Un portail, nous téléportant aux principaux lieux-repères du donjon.
- Un coffre personnel.
- Un coffre partagé.
- Trois PNJ donneurs de quêtes.
- Duran, qui permet de fusionner des objets pour en créer de nouveaux.
- Goren, qui enchante vos objets.
- Triya, une vendeuse de gemmes, sorts, bijoux, baguettes magiques, et cartes de donjons.
- Tarn, qui vend potions et parchemins d’identification/téléportation.
- Kolos, le forgeron/armurier.
- Gorn, qui détruit les objets mais récupère les gemmes.
- Furl, qui détruit les gemmes mais récupère les objets.
- Duros the Blade, un gambler.



Les spécialités

Du classique, donc. Torchlight a cependant ses petites innovations, quasiment toutes empruntées à Fate. Pour commencer, nous avons le choix entre un compagnon félin ou canin. Notre "pet" peut combattre, lancer des sorts, stocker des objets, et même aller les vendre pour nous. Pour faire une pause après de nombreux combats, nous pouvons pêcher et trouver de quoi transformer notre compagnon, ce qui lui offre des bonus temporaires. Le mini-jeu pour pêcher n’a rien d’exceptionnel, mais c’est fun à l’occasion.

L’autre spécialité de Torchlight, c’est les deux barres de progression. La première, basée sur l’expérience, offre cinq points d’attributs et un point de compétence à chaque level-up… La seconde, basée sur la renommée, offre des points de compétence supplémentaires. La renommée monte notamment grâce à certaines quêtes, et en tuant des Champions.

Un autre principe original du jeu, ce sont les donjons. Nous avons bien sûr le donjon principal, lié à la trame roleplay du jeu… Mais nous pouvons aussi acheter des cartes aux PNJ, ce qui permet d’ouvrir un téléport vers un donjon unique. Mieux encore, lors de leurs trépas, certains monstres nous ouvrent des téléports vers des "Map Portal", des mini-donjons, plutôt généreux en objets magiques. Pour finir, une fois le donjon principal terminé, nous avons accès à un donjon infini, le "Shadow Vault", nous permettant de progresser encore et toujours.

Pour gagner du temps et économiser plein de clics, l’or qui tombe des poches des monstres tués est ramassé automatiquement lorsque votre personnage passe à côté.

Une fois la quête principale terminée, nous avons la possibilité de mettre en "retraite" un de nos héros. Le principe est le suivant : cet ancêtre ne sera plus jouable, et il perd le contenu de son coffre personnel (veillez donc à transférer vos meilleurs équipements dans le coffre partagé). Son successeur gagnera +1 point de compétence pour chaque ancien personnage mis en retraite. Pour finir, un objet de notre choix sera templaté avec le pseudo de l’ancêtre, et boosté d’environ 10% de sa puissance.

Enfin, en plus des trois arbres de compétences, nous pouvons droper et acheter des sorts, pour parfaire notre panoplie. Nos héros peuvent en apprendre quatre, et notre compagnon deux. Bien entendu, nous pouvons supprimer un sort appris précédemment pour le remplacer par un autre.



Le coeur du jeu...

Guerrier, mage, archer, ou multiclassé ?

Nous avons de quoi satisfaire une bonne panoplie de joueurs dans Torchlight, entre les trois classes de personnage, les compétences, et les sorts. Ainsi nous pouvons jouer un guerrier bourrin utilisant des compétences passives, un magicien qui se téléporte partout et utilise une large quantité de sorts explosifs, un invocateur spécialisé dans les améliorations pour booster ses compagnons, etc. Mais nous pouvons casser ces stéréotypes en créant par exemple un magicien spécialisé dans le corps à corps, ou un destroyer spécialisé dans les sorts. Si le clic gauche permet d’effectuer les actions basiques, le clic droit permettra d’utiliser nos compétences spéciales, en sachant que la touche TAB permet de switcher vers une autre compétence, et que nous avons aussi une dizaine de raccourcis claviers pour contenter ceux qui aiment jongler entre plusieurs compétences. Toutefois, il faut y réfléchir à deux fois avant d’attribuer nos points de compétences, car nous ne pouvons pas les replacer ailleurs par la suite. De plus, certaines compétences sont réellement plus efficaces que d’autres. Il aurait été intéressant d’intégrer des synergies entre les compétences, pour donner un réel intérêt aux capacités spéciales de milieu de gamme.

Les combats

Les combats sont très dynamiques : les corps de nos victimes volent en éclat, tombent dans la lave, et les effets des sorts/compétences sont très bien réussis. Par contre, ces derniers nuisent à la lisibilité, et rendent les combats un peu confus. Même si nous voyons nos personnages en transparence à travers les décors, et même si notre avatar est rarement bloqué à cause d’un objet au sol, nous avons parfois du mal à sélectionner nos cibles ou savoir comment se passe le combat. Nous retrouvons aussi cette confusion dans les trésors au sol. Contrairement au système de Diablo, où les noms des objets tombés ne se chevauchent jamais, ceux de Torchlight ont tendance à se superposer, ce qui rend très difficile le ramassage d’un objet magique qui se trouve "sous" quatre ou cinq objets basiques. La solution qui consiste à ramasser les basiques d’abord, pour pouvoir ensuite prendre le magique, puis redéposer les basiques est un peu fatigante...



L’environnement

Nous pouvons interagir assez régulièrement avec les décors. Nous trouvons des leviers permettant de poursuivre le donjon, ou d’autres qui nous ouvrent des passages secrets… Nous avons aussi les habituelles portes et coffres à ouvrir, des tonneaux à fracasser, des shrines permettant de récupérer de la vie, de la mana, et même certains qui permettent d’enchanter gratuitement nos objets. Plus original, nous trouvons dans certains niveaux des balistes, qui lancent des flèches vers les ennemis (pour autant qu’ils soient toujours vivants). Parfois, c’est même l’environnement qui réagit en fonction de nos actions. En effet, certains monstres sortent de leur cachette seulement lorsque nous passons à côté.

La difficulté

Le jeu est trop facile. Si vous avez déjà joué à d’autres hack’n slash, passez dès le début en mode "hard", voir "very hard", sinon vous allez vite vous ennuyer. Par ailleurs, la mort n’est pas vraiment pénalisante… Si les monstres viennent à bout de votre personnage, vous aurez le choix entre revenir en ville (gratuitement), à l’entrée du donjon (contre quelques pièces), ou revenir automatiquement sur place (contre un peu d’expérience et de renommée).

Le loot

Au niveau des trésors, le jeu semble équilibré. Nous avons du basique, du magique, du rare, de l’unique, et du set, le tout en version commun ou épique. Si le joueur sera étonné de trouver assez rapidement des objets uniques ou de set, il lui faudra bien de la chance ou de nombreuses heures de jeu avant d’obtenir un set complet, et encore plus s’il vise le set épique. De plus, la possibilité d’enchanter et de sertir les objets crée des possibilités d’affinage quasi infinies.



Les sons et la musique

Les fans du genre reconnaîtront immédiatement la première musique du jeu, directement inspirée du thème "Tristram" de Diablo I et II. Pas de plagiat heureusement, car c’est le même compositeur audio, Matt Uelmen, qui s’y est collé. Les autres morceaux sont sympathiques également, même si j’ai toujours eu une petite préférence pour les fonds sonores plus sombres et plus expérimentaux, comme ceux des donjons de Diablo I. Les sons des sorts, armes, monstres, et autres coups spéciaux sont également de qualité correcte et ne devraient pas trop lasser vos oreilles.

Le bestiaire

Les monstres sont plutôt variés : rats, gobelin, trolls, gels, squelettes, goules, mages, araignées, spectres, machine-guns, élémentaires, champignons, hommes-bêtes, chauves-souris géantes, arbres vivants, chamanes, feu-follets, etc. Il y a même sur des coffres-forts vivants qui voudront vous bouffer ! Tous ces monstres vous attaquent de différentes façons : à distance avec arcs et sorts, en diffusant du poison lors de leur trépas, en vous rushant depuis 5-10 mètres de distance, en se téléportant sur vous, etc. De plus, nous retrouvons régulièrement des Champions, dont la taille, les pouvoirs, et la vitalité sont largement supérieurs aux autres monstres. Il faut s’en méfier, surtout lorsqu’ils sont plusieurs côte à côte.



Les graphismes

L’équipe de Runic Games a opté pour un style résolument cartoon. L’avantage, c’est une évidente économie de polygones, ce qui permet de faire tourner Torchlight assez facilement, même sur les ordinateurs vieillissants. Les défauts sont le manque d’originalité, et le côté adolescent de ce parti pris graphique (comprendre par là que les joueurs cherchant un hack’n slash "adulte" seront quelque peu déçus). Les sept décors du jeu sont toutefois plus que satisfaisants, quoi qu’inégaux. Par exemple, les niveaux "Estherian Ruins" et "Prison Stronghold" - respectivement inspirés civilisation abandonnée et décors volcaniques - sont vraiment très beaux, tandis que certaines cavernes et autres caves naines sont un peu plus tristes.

Les niveaux

Le générateur de niveaux dans Torchlight fonctionne bien, du moins dans les premiers temps. Nous serons heureux de constater qu’il traite différemment les sept environnements du jeu (comprendre par là que chaque type de décors possède sa propre architecture). Hélas, à force d’arpenter les donjons, le joueur aura parfois une impression de déjà vu. Car même si chaque donjon est unique, certains passage se ressemblent énormément.



Verdict

Gameplay : 15/20 --> S’inspirant pleinement de ses prédécesseurs, Torchlight possède un gameplay solide et rôdé. L’action et le loot prédominent, et le joueur est rarement agacé par l’interface ou les principes de base du jeu…

Graphismes : 13/20 --> C’est un sujet tendu. On aime le style cartoon ou pas. Pour ma part, je regrette encore une fois de ne pas avoir eu de hack’n slash sombre et gore depuis Diablo premier du nom, mais je ne peux reprocher son choix à Runic Games. En effet, le moteur graphique est tout à fait correct, et le jeu tourne facilement, même sur des configurations moyennes. Les sept environnements sont globalement réussis, même si certains sont bien plus jolis que d’autres.

Son : 12/20 --> Le joueur sera assis entre deux chaises, à la fois heureux de retrouver des thèmes musicaux connus qui feront ressortir une certaine nostalgie, et un arrière-goût de repompée abusive. Quoi qu’il advienne, les musiques sont sympathiques, et les sons plus que corrects.

Durée de vie : 13/20 --> Le donjon infini, les cartes à la demande, les mods, et le générateur de niveau devraient suffire pour assurer une durée de vie plus que correcte à Torchlight. Ceci dit, la lassitude s’empare assez vite du joueur, à cause du générateur de niveaux et d’une option multijoueur inexistante.



Note globale : 13/20 --> Je vois déjà venir les réactions face à cette note globale, surtout si on la compare aux notes des autres tests déjà parus. Certes, Torchlight est un jeu d’une qualité rare pour un prix de seulement 15 euros. Oui, Runic games a frappé fort et a prouvé à Blizzard qu’ils peuvent eux aussi venir sur le devant de la scène. Ok, Torchlight est fun et défoulant, et c’est tout ce que les fans demandent... Mais pour un hack’n slash sans multijoueur, uniquement anglais, et dont les combats sont un peu fouillis, je ne peux vraiment pas monter plus haut. Car la lassitude s’installera forcément à cause de ces points noirs. Tout ce que je souhaite, c’est que Perfect World puisse finaliser sans embrouilles la version MMO de Torchlight, et que ce dernier soit disponible avant Diablo III. En tout cas, Torchlight est le hack’n slash parfait pour patienter, alors n’hésitez pas.

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12 commentaires:

  1. C'est marrant de saquer le jeu parce que sans mode multijoueur mais franchement c'est vain comme approche.

    Information basique: Suffit de lire ce qui est sur la boite pour savoir s'il est multi joueur ou pas, pff ridicule.

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  2. Désolé de pas être comme trop de testeurs, qui mettent 16/20 ou plus à quasi tous les jeux "corrects". Pour moi, 13/20 c'est déjà une bonne note, et j'assume complètement ma critique des points noirs de Torchlight. Ne pas avoir de multijoueur pour un hack'n slash récent, c'est un défaut de taille (ça n'en fait pas forcément un mauvais jeu, mais ça réduit drastiquement la durée de vie et l'intérêt)

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  3. En voyant la note je pensais trouver un test-bashing comme souvent et finalement non.

    Avant de me plonger totalement dans Torchlight je le hissais très haut dans mon estime (S'il fallait le noter, je dirais 18/19) car j'y prenais autant plaisir qu'à D2. Seulement voila, ton test en montre bien les défauts et, si on occulte l'absence de mode multijoueur, Torchlight en possède plein mais qui ne "dérangent" personne.

    Les noms de loot qui se superposent (particulièrement pénible sur 360), la difficulté bien trop faible (j'dois être mort une ou deux fois en very hard) et la lassitude. J'y croyais pas du tout au début mais, en terminant le jeu sur PC (Very hard) et sur 360 (Normal) j'peux dire que Torchlight, même si c'est un petit coup de coeur ne sera pas rejoué avant un sacré moment, le temps d'oublier les donjons trop basiques.

    Alors est-ce que le jeu est à faire ? Oui, sans nulle doute. Est-ce que c'est un hit en puissance ? Peut-être pas même si le modding est sympa. Sur 360 c'est surtout la pauvreté du catalogue H'n'S qui l'avantage, hormis Sacred, il n'a pas de réel concurrent.

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  4. Oy !

    Tu as bien saisi les gros problèmes de Torchlight, Deadmarye. Pire encore selon moi, ce sont les effets des sorts ou autres compétences, qui rendent les combats quasi illisibles lorsque pas mal de monstres s'entassent sur nous.

    Au final, Torchlight reste un hack'n slash "apéro" sympathique pour se défouler, mais c'est pas le genre de jeu sur lequel on va passer des mois... Espérons qu'ils corrigent ces quelques problèmes pour Torchlight II. Le multijoueur va largement rehausser la durée de vie, mais j'ai peur que les combats restent fouillis.

    Sinon je connais mal le catalogue hack'n slash sur 360, donc je ne vais rien dire à ce sujet :)

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  5. Outre le fait qu'il soit en anglais et manque de multijoueur, lesquels sont des points négatifs qui ne touchent pas nécessairement tout le monde, le manque de difficulté et surtout l'aveuglement total lors des combats le rendent finalement assez pauvre en matière de hack&slash. C'est un bon défouloir, certes, mais ne correspond pas aux besoins des joueurs fans du genre.

    Cet aspect a rarement été relaté dans la presse et je trouve cela dommage dans la mesure où ils auraient pu, du coup, améliorer cet aspect dans le second opus. Et au vu des vidéos de celui-ci, c'est mal barré.

    J'avais longuement débattu sur les forums officiels à ce sujet, preuves à l'appui et comparatifs particulièrement éloquents avec Diablo II, mais on dirait que la plupart des joueurs s'en foutent totalement. Je ne comprend pas du tout. Comment peut-on vraiment prendre du plaisir en tapant au hasard ? A mon sens l'aspect tactique d'un hack&slash a plus de valeur que le reste...

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  6. La paroxysme vient dans la descente des 'catacombes' où les machines apparaissent. Les élémentaires lumineux s'entassent et balancent leurs sorts dans tous les sens, si vous pensiez que les élémentaires de D2 à l'acte 5 rendaient le jeu brouillon, vous n'avez encore rien, mais RIEN vu...
    C'est par moment presque impossible de retrouver son personnage, voir les informations en haut de l'écran...Presque un shoot'em up à ce moment là.
    Le comble est sur 360 avec la visée que j'ai trouvé bien plus délicate que sur PC. Franchement, niveau plaisir arrivé à ce moment on repassera.

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  7. Salut Maruk et felicitation pour ton blog dédié aux hack n slash.

    Magnifique.

    Je partage entièrement ton point de vue sur Torchlight.
    Ce jeu ne vaux pas (à mes yeux !) les 16/20 de jv.com mais pas plus de 12-13/20.
    En fait, je n'arrive pas à jouer plus d'une heure sur ce jeu. Quelle lassitude !!
    Je n'ai jamais ressenti un tel ennui à jouer a un hack.
    Je n'aimes pas les graphismes cartoons, le level design aléatoire qui engendre souvent des combats fouillis n'est pas terrible ni agréable.

    Bref, ca reste un petit jeu correct mais je ne comprends pas l'engouement de certains pour Torchlight.
    Un bon vieux Diablo II des familles me scotche encore plus devant mon pc que ce Torchlight.

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  8. Oy !

    Content que le blog te plaise ;)

    Et c'est sûr, Torchlight ne fait pas le poids face à la variété et à la profondeur de gameplay de Diablo II.

    Ceci dit, les développeurs n'avaient sûrement pas non plus les mêmes moyens financiers...

    Mais ça n'empêche que je persiste et signe : Torchlight ne vaut pas plus de 13 sur 20 ;) Je trouve que mon test est toujours d'actualité. Si je réinstallais Torchlight, je m'amuserais bien au départ, et pour plusieurs heures. Mais j'aurai du mal à finir le jeu, ou à ne pas m'en lasser au bout de quelques petites semaines.

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  9. Salut tout le monde :)

    Bien, voila maintenant 2 ans bien tassé que Torchlight est sorti. A l'époque beaucoup de monde c'est emballé dessus et on ne parlait plus que de cela sur les forums. Du coup j'avais fait de la résistance le temps que tout ce tasse un peu, en continuant imperturbablement ma quête sur The Hell, ce super mod qui redonne vie à notre bon vieux Diablo.

    Quand finalement je l'ai acheté, j'ai eu la confirmation sur le point le plus sensible : je n'aime pas trop les graphismes style cartoons. Et le perso Destroyer est tout bonnement horrible, on a l'impression de jouer Obélix !

    Je n'avais donc pas plus accroché que cela, j'étais tout de même parvenu aux Laves avec une Vanquisher double-gun, mais le manque de difficulté rendait le tout plutôt ennuyeux.

    Malgré tout ce jeu à du potentiel, et à force je me suis laissé séduire par son style et son originalité (c'est plus facile quand on ne connais pas Fate).

    De plus l'apport des mods sont là pour le mettre en valeur. Faut croire que j'ai eu le nez creux quand j'ai choppé au passage le modpack de Krabator. Il introduit entre autre un rééquilibrage du jeu, un bosspack, quêtes supplémentaires (Hero Legacy par exemple), des meilleurs graphismes et surtout le truc des potions de respect.

    Avec ces additifs, Torchlight devient un H&S exempt de frustrations, avec toute la place dispo pour un réel amusement. Il y a peu je me suis donc lancé dans des parties en Very Hard, et même si on ressent la simplicité des règles (on est a des années lumières de the Hell, avec force=DMG, dextérité=DMG à distance, magie=DMG magiques et armure=-DFE), le jeu propose quelque chose de plus dynamique avec la mise en avant de stratégies de combat.

    Alors évidement pour le Destroyer ça reste très limité et c'est pour cela que je l'a définitivement proscrit (et puis je trouve que se perso est vraiment mal fait). Par contre il y a de quoi faire avec l'Alchemist et le Vanquisher qui peuvent être plus polyvalent. Par exemple je suis en train de monter un Vanquisher dans le style "Moine" de Diablo avec les compétences Rogues "Dagues" et "Vent" accompagné des indispensables sorts de soins, touché vampirique et trombe. Les débuts ont été plutôt difficiles mais peu à peu j'ai fini par développer un perso très efficace que les monstres ont beaucoup de mal à toucher ... mais en contrepartie une inattention est mortelle ! :D
    En Very-Hard on se fait facilement one-shoot et les portails de phase sont mortels tellement les monstres sont sur-classés. Pour une quête secondaire de Hatch je suis même mort une 30aines de fois avant d'en venir à bout, dans le seul but de décrocher la super arme unique qui m'a permis de poursuivre le jeu.

    Je retrouve donc là mon plaisir sur The Hell, un jeu dynamique avec une vigilance de tous les instants. Le concept "pas de prise de tête" à du bon, on peut transmuter les objets à volonté sans craindre le pire et on peut se gaver d'élixir de respect. A ce titre c'est bien la première fois que je monte un perso avec 0 en dex et en mag !

    Pour un jeu qui à fait "pchit" il y a toujours du potentiel à exploité même si c'est 100% solo. J'ai vu également des mods qui proposent d'autres classes de perso mais c'est un peu compliqué de faire cohabiter tout ce petit monde. Avec un peu de patience un community bonus pack pourra satisfaire les envies de tout le monde.

    Pour terminer, je suis curieux de voir le prochains Torchlight II histoire de voir si les évolutions vont dans le bon sens. Dans le pire des cas j'ai toujours The Hell !

    Note du jeu avec les mods = 15/20

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  10. Oy !

    Merci pour ce joli feedback, HK ;)

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  11. J'ai personnellement adoré, le manque de multijoueur va être comblé dans le II.

    Défauts ou pas j'ai passé un excellent moment.

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  12. Salut,

    En fin d'année dernière j'ai fait évolué le modpack de Krabator. Cette nouvelle mouture intègre notamment le "Gendermod" et "I'm Death Incarnate". J'ai également pas mal bidouillé dans les autres mods intégré à l'origine par Krabator pour permettre la compatibilité de l’ensemble. Ceci est donc une version stable, validé à l'aide de l'outil Hotspot. Je propose de vous la mettre à disposition ici si vous souhaitez l’essayer.

    http://jo.sau.perso.sfr.fr/pub/temp/Torchlight/

    A bientôt !

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